Site icon Immobilière Pujol

Le retail … une simple crise des centres commerciaux au coeur de Marseille ?

risques financiers dans l'immobilier

J’ai lu un livre “Comment la France a tué ses villes” d’Olivier Razemon, car je crois que nous ne sommes qu’au début qu’un questionnement long sur l’avenir du commerce dans nos centres-ville

Ces centres-villes de ville moyennes sont probablement sans avenir ou dotés d’un avenir limité. Ceux en périphérie de nos grandes villes vont également connaître de profonds changements. Est-ce également le cas de ma ville Marseille dont les commerçants souffrent et dont les politiques prennent conscience ?

Dans le cadre de ces réflexions, j’ai lu un article sur la crise du retail qui fait une synthèse de ce que je pense. Il aborde plus généralement l’avenir des centres commerciaux, mais décrit bien les forces et les schémas qui s’exercent sur l’ensemble du secteur.

J’ai fait une synthèse de cet article du blog de Willbegroup, article écrit par Laetitia Vitaud.

Le titre: Le shopping a-t-il un avenir? Que se passe-t-il si les commerçants devenaient des makers?

“Cette crise n’est pas tant conjoncturelle que comportementale. Les consommateurs n’ont plus les mêmes besoins : ils recherchent du durable, de l’émotion et de la personnalisation. Les professionnels qui proposent encore du retail bas de gamme, standardisé et peu respectueux de l’environnement sont voués à disparaître.

Une mort lente

Le centre commercial en périphérie de la ville est en voie d’extinction. Beaucoup ont fermé et trop peu ouvrent en comparaison.

On estime que 15% des centres commerciaux américains (les fameux Shopping Malls) fermeront dans les 3 prochaines années. La tendance est la même en Europe. Elle est même plus marquée. La faute à qui ou à quoi ?

L’avenir du retail

Deux axes d’évolution se dessinent :

Concrètement, vous devez donner à vos clients la possibilité d’interagir avec vous, de modeler votre offre. Pour une agence immobilière, cela pourrait passer par la création d’une app mobile, où l’investisseur ou le candidat locataire filtre lui-même votre offre, jusqu’à ce qu’il trouve l’annonce idéale : il doit pouvoir très vite écarter l’inutile.

Les outils digitaux sont évidemment les leviers techniques de ce changement de modèle. Mais on ne saurait s’arrêter en si bon chemin : la mutualisation de l’information par les particuliers et l’entraide qui en découle est au cœur du changement. Airbnb en est l’exemple le plus illustre. La plateforme intègre un système de notation : les consommateurs sont mieux informés, se font confiance et basent leurs décisions sur les commentaires des autres.

Autre exemple : les DIY – Do It Yourself. Que ce soit sur YouTube ou dans les locaux même de l’entreprise, le DIY s’est développé de façon exponentielle. Il prend la forme d’atelier et de classes particulières. Le consommateur moderne aime ces espaces d’échanges, d’apprentissage, ces nouveaux lieux publics où il aura plus qu’une simple interaction marchande. Il veut de l’écoute, du conseil, de la formation. Exemple: les cours de cuisine, les Ateliers de Leroy Merlin sur

En résumé, le comportement du consommateur a changé : il est en train de remodeler le retail. Les entreprises qui triomphent sont les exemples à suivre : ce sont les structures qui ont compris ce changement de mentalités. Elles utilisent internet comme levier de croissance et ne font qu’un avec l’internaute. Le client est désormais au centre de l’univers marchand. Saurez-vous jouer le jeu à votre tour ?”

Voilà le résumé (très résumé)  de cet article très intéressant 

Mes questions pour ma ville dont l’offre commerciale a doublé au moment où ces changements s’initient :

Lesquelles?

Où vont se concentrer les nouvelles activités et les activités des Makers?

Autant de questions à se poser pour qui souhaite investir notre centre-ville et profiter des baisses de loyer pour renouveler l’offre.

Un autre avis sur les conséquences de cette révolution côté humain (en anglais): The silent crisis of retail employment

Exit mobile version